Aurélia Le Goff, Angers

Publié le par Art de Rien

Diplômée en 2008 de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts d'Angers et de l'Esthua, Aurélia Le Goff centre actuellement ses recherches plastiques autour des questions de la marchandisation de l'art.
Après avoir produit photographies et lithographies à profusion, jusqu'à saturation, elle questionne désormais la surconsommation d'images. Rebellion, colère ou geste d'impuissance de la part de cette artiste qu'on pourrait qualifier de nouvelle romantique ?

La Joconde et autres chefs d'oeuvres du Louvre - Tableaux numériques (2009) – Tour Saint Aubin
La vente des produits dérivés dans les boutiques de musée représente un chiffre d'affaire non négligeable et il semble qu'il n'y ait plus de limites à la marchandisation des oeuvres d'art.
Ces produits dérivés, représentant souvent les oeuvres relookées (car pas assez « funky » ?), sont accompagnés
de cartels, au même titre que les chefs d'oeuvres qu'ils représentent. Le cartel de la boutique a un prix, c'est une étiquette qui cache son nom sous des effets de présentation.
La Joconde et autres chefs d'oeuvres du Louvre est un projet qui interpelle cette tendance en redesignant des oeuvres
célèbres du Louvre, tout en proposant, clairement sur le cartel, un prix rationnalisé sur le coût de la création : coût des
matériaux, coût salarial, amortissement du logiciel...
Quel prix accorder à la création dans une société où la culture est vendue comme une marchandise ?
Ce projet d'Aurélia Le Goff sera présenté pour la première fois à l'occasion de L'art de rien.
L'artiste rencontrera le public à la Tour Saint Aubin le jeudi 29 janvier à partir de 18h30 et le dimanche 1er février de 15h à 18h.


Publié dans Les artistes

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